jeudi 30 décembre 2010

Le port Tanger Med double son trafic

Le port Tanger Med a vu passer à fin novembre dernier, 1,8 millions de conteneurs et 84.000 unités de remorques TIR (Transport International Routier), pour un volume global traité de 20,5 millions de tonnes.

L’activité du port quant à elle, a atteint un million de passagers et quelque 349.000 voitures ont transitées par Tanger Med sur la même période.

Situé sur la seconde voie maritime la plus fréquentée au monde, le Détroit de Gibraltar, Tanger Med est appelé à devenir l’un des plus importants ports du bassin méditerranéen et d’Afrique à l’horizon 2014.

jeudi 16 décembre 2010

Réduction d'impôts, abattements, exonération d'ISF.. Le Royaume fait tout pour inciter les retraités français à venir s'installer

Paris, 8 heures du matin. La capitale a du mal à se remettre d'une tempête de neige jamais vue depuis 1987. Routes bloquées, transports en commun perturbés, sortir de chez soi relève du parcours du combattant. Trois heures de vol plus tard, le Maroc apparaît : grand ciel bleu, 29 degrés.

Pas étonnant que « le secteur immobilier marocain est en effervescence depuis dix ans, malgré une année 2009 difficile », note Julien Riedinger, senior Manager chez Altime Charles Riley. En partie parce que les pouvoirs publics du royaume ont lancé un ensemble de mesures fiscales visant à attirer les investisseurs immobiliers européens. Et notamment les retraités français, puisque 2 sur 10 partent s'installer à l'étranger. Et le Maroc est la destination favorite, après les Dom Tom.

Tout d'abord, l'impôt sur le revenu bénéficie de deux avantages : un abattement de 40 % sur la pension retraite et une réduction de 80 % sur l'impôt restant dû. Mais attention, ce dispositif ne s'applique qu'aux pensions perçues depuis la France. Le retraité sera également gagnant côté ISF, « puisque la convention fiscale internationale franco-marocaine n'intègre pas cet impôt dans son champ d'application et que le Maroc ne l'a pas », poursuit Ghali Chraïbi directeur général de Cafpi Maroc.

Malgré ces atouts, nombre de particuliers sont encore réticents à franchir le pas, échaudés par les histoires de corruption et les escroqueries qui ont fleuries il y a quelques années. Ceux qui préfèrent traiter avec une marque ayant pignon sur rue en France pourront s'adresser par exemple à Cafpi, un des quatre plus gros courtiers en crédit immobilier, qui se sont installés au Maroc avec une équipe locale. Le groupe propose des financements jusqu'à 70 % de la valeur du bien aux étrangers non résidents et des prêts que l'on peut obtenir jusqu'à 73 ans. « Mais attention à toujours souscrire à un compte en devises convertibles afin de pouvoir récupérer son argent », prévient Ghali Chraïbi.

Parmi les sociétés françaises, le célèbre Pierre & Vacances s'intéresse également au Royaume. Un complexe, situé à Marrakech, à 10 minutes du centre et de l'aéroport, sortira de terre en 2013 avec piscine, golf, centre commercial, etc. Les prix des maisons et appartements se situeront entre 125.000 et 335.000 euros. Si l'on recherche plus de charme, au détriment du confort, mieux vaut s'orienter vers un beau riad. Mais les prix sont moins accessibles...

lundi 13 décembre 2010

Tanger Free Zone

Fruit d’un partenariat entre l’État marocain et des investisseurs privés, la Tanger Free Zone a été lancée en 1999 comme projet pilote à l’échelle du Royaume. En une décennie, elle a su attirer un demi-millier d’entreprises – de treize pays différents - qui emploient quelque 50 000 salariés. Résultat : le parc industriel se développe aujourd’hui au-delà de son site d’origine, du côté de Tanger Med mais aussi de Tétouan.

En passant à proximité de la Tanger Free Zone (TFZ), on est bien loin d’imaginer combien l’activité est intense derrière le poste de douane qui marque l’entrée. Pourtant, il n’y a qu’à observer chaque jour le ballet incessant des camions et du millier de minibus transportant le personnel pour se rendre compte de l’importance de ce pôle industriel qui s’étend sur plus de 300 hectares. Caserne de pompiers, clinique, système de collecte des déchets, station d’épuration, associations sportives, et depuis peu navette gratuite pour se déplacer à l’intérieur de la zone… la TFZ est une véritable ville. Depuis sa création, la zone franche d’exportation a connu une très forte croissance. « En dix ans, nous sommes passés d’une dizaine d’entreprises spécialisées dans le câblage et l’automobile à 550 sociétés œuvrant dans des domaines aussi variés que l’électronique ou le textile », se félicite Jamal Mikou, directeur général de Tanger Free Zone. Si l’automobile (Yazaki, Delphi…) et l’aéronautique (Daher, Tronico) font figure de précurseurs, d’autres activités leur ont rapidement emboîté le pas, à l’image des secteurs de la maintenance informatique, des systèmes d’information ou encore de la finance. Le parc industriel tangérois abrite à l’heure actuelle des entreprises de treize nationalités : en majorité françaises et espagnoles,maiségalement marocaines, italiennes, américaines et japonaises, séduites par les nombreux avantages liés au statut de la zone franche, comme l’exonération des droits de douanes et le régime fiscal attractif. Les sociétés viennent aussi y chercher une main-d’œuvre nombreuse et qualifiée, notamment les équipementiers automobiles qui disposent d’un centre de formation sur place. Autres atouts et non des moindres, la proximité de l’Europe et la présence d’infrastructures toutes proches : l’aéroport Ibn Battouta, l’autoroute reliant Tanger à Rabat, Casablanca, Marrakech et Agadir, et bien sûr le nouveau port de Tanger Med. La zone franche d’exportation ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Pour faire face à la future demande, le site de Tanger a d’ores et déjà prévu une deuxième entrée sur la route de Sidi Kacem, ainsi qu’une réserve foncière d’une centaine d’hectares attenants à son emplacement actuel afin de pouvoir s’agrandir. Tanger Free Zone se développe d’autre part à l’extérieur de la ville du Détroit, en particulier autour de Tanger Med et de la future usine Renault de Melloussa, qui doit donner naissance au Tanger Med Automotive. Tétouan n’est pas en reste avec Tetuan Shore, zone dédiée à l’offshoring et dont les travaux sont en cours. Une zone franche commerciale doit de son côté voir le jour à Fnideq. À terme, TFZ devrait s’étendre sur une surface totale de 5 000 hectares.

La TFZ en chiffres

300 : c’est le nombre d’entreprises déjà en activité sur le site de Tanger Free Zone, parmi les 550 sociétés qui ont prévu de s’y implanter. 50 000 salariés y travaillent chaque jour ; un chiffre qui pourrait bientôt passer à 60 000. Au plan financier, les investissements augmentent chaque année et ont atteint 6 milliards de dirhams en 2009. Une bonne santé qui lui a valu d’être classée récemment 8e au rang des zones franches mondiales par le magazine Foreign Direct Investment, du groupe Financial Times. À noter enfin que la TFZ occupe actuellement 345 hectares sur les 500 disponibles à Tanger et les 5 000 hectares destinés à l’ensemble des différents parcs de la région du Nord.

vendredi 10 décembre 2010

Alstom: signature d'un contrat de 400 millions d'euros pour des TGV au Maroc

Le groupe français Alstom a annoncé vendredi la signature à Tanger d'un contrat de près de 400 millions d'euros pour la fourniture de 14 rames de TGV au Maroc, qui doivent être mises en service en décembre 2015 sur l'axe Tanger-c.

Les trains seront exploités à 320 km/h sur la première section de 200 km de la ligne à grande vitesse marocaine entre Tanger et Kenitra, puis elles rejoindront Casablanca en empruntant le réseau classique, où elles circuleront à 160 km/h ou à 220 km/h “selon la vitesse d?exploitation prévue par le client marocain en 2015″, a expliqué Alstom.

Les 14 rames seront conçues et fabriquées principalement en France dans les sites d?Alstom Transport. Motrices et rames seront livrées séparément à un atelier de l'ONCF situé près de Tanger, où elles seront assemblées en trains.
Le contrat, qui porte sur la fourniture de 14 rames à deux niveaux (Duplex), a été signé par le ministre marocain de l'Equipement et des Transports Karim Ghellab, le directeur général de l?Office national des chemins de fer marocain (ONCF) Mohamed Rabie Khlie et, côté français, par le PDG d'Alstom Patrick Kron et le président d'Alstom Transport Philippe Mellier, en présence du roi du Maroc Mohammed VI.

Source: AFP

L’empreinte historique des juifs de Tanger

La présence de Marocains de confession juive à Tanger a marqué la mémoire historique tangéroise à travers d’anciennes constructions et sites historiques qui trônent toujours parmi d’autres monuments de la ville.

Une tournée dans la plupart des quartiers de la perle du Nord montre et démontre cette empreinte historique juive. Un nombre important d’anciens bâtiments et immeubles y ont été la propriété de Marocains de confession juive «surtout que nombre de riches juifs ont réussi, dans le passé, dans l’achat et la vente de biens immobiliers», précise-t-on. Tanger manque d’un mellah traditionnel, contrairement aux anciennes villes marocaines telles que Fès, Marrakech, Essaouira, Tétouan ou Meknès. Cependant, la perle du Nord englobe un certain nombre d’anciennes constructions et lieux de culte dont quelques-uns remontent à des siècles. Il y a même une rivière qui est connue officiellement par l’Oued Lihoud. «La rivière juive doit cette appellation à la traversée du détroit en 1492 par les juifs, pourchassés à l’époque par l’Espagne. Ils ont fait ainsi leur passage par l’Oued Lihoud qui porte, depuis, ce nom», indique Rachel Muyal, libraire à la retraite. Par ailleurs, le nombre de juifs a augmenté dans les années 20 et plus précisément lorsque Tanger devint, en 1923, ville internationale. La communauté juive se chiffrait, à cette date, à quelque 15.000 pour atteindre en 1955 le nombre de 17.000. «Cette communauté était bien structurée et organisée. Les riches veillaient sur les pauvres», se souvient Mme Muyal. La ville de Tanger, à elle seule, comptait autrefois dix-sept synagogues. Il n’en reste actuellement que sept dont les synagogues Suiri, Bengio, Nahon et Chaar Raphaël. Cette dernière, qui a été rénovée, surplombe le grand boulevard Pasteur. Elle est la seule synagogue ouverte à la prière pour un nombre très réduit de juifs de Tanger. «Le nombre de juifs s’élève actuellement à 75 dont la moyenne d’âge se situe entre 80 et 85 ans. Une quinzaine d’entre eux réside dans une résidence pour personnes âgées. Nous trouvons, de ce fait, des difficultés à effectuer la prière collective, qui exige la présence d’au moins dix fidèles», explique Mme Muyal. Se distinguant par son architecture spécifique, la synagogue Chaar Raphaël est très visitée par les juifs d’origine tangéroise qui résident à l’étranger. Ceux-ci ne peuvent pas venir à Tanger sans rendre visite au plus vieux cimetière juif de la ville. Situé à la rue du Portugal, ce cimetière qui connaît actuellement de grands travaux de réaménagement et de nettoyage des tombes occupe un beau site. Lequel jouit d’une belle vue sur la mer. Ce cimetière qui se situe parmi les premiers bâtiments construits à l’extérieur des remparts de l’ancienne médina se trouve en face du célèbre souk Fendak Chejra. Les visiteurs de cet endroit peuvent découvrir les tombes des juifs ayant été très connus à Tanger, considérée à l’époque comme capitale diplomatique. Le second cimetière juif de la ville, sis à la route de Rabat, s’étend sur une superficie d’environ 10.000 m². Il a déjà bénéficié de travaux de réaménagement. Les anciens Tangérois se rappellent des rites funéraires pratiqués à l’époque et suite au décès d’un juif. Ils soulignent la grande mobilisation et solidarité qui existaient entre les membres de la communauté juive tangéroise. «Nous nous connaissions tous. Je me souviens d’un cortège funéraire juif, auquel je prenais part. La forte présence que connaissait cet événement funéraire provoqua l’arrêt de la circulation», raconte Mme Muyal. Pas loin du premier et vieux cimetière juif de Tanger, se trouve l’ancienne synagogue Nahon. Construite en 1876, celle-ci- qui a été rénovée en 1994- vient d’être convertie en un musée. Il comporte des objets de culte hérités des anciennes synagogues, qui sont actuellement fermées ou n’existent plus. Les visiteurs peuvent y découvrir des lustres anciens, des verres utilisés par des saints juifs, des tableaux brodés en hébreu.Outre les synagogues et les cimetières, Tanger compte plusieurs monuments juifs dont des anciennes résidences et des écoles, qui accueillent actuellement des élèves de confession musulmane. D’ailleurs, la récente démolition de l’ancien hôpital juif Benchimol, construit en 1889, a provoqué la colère et l’indignation de toute la communauté juive mais aussi de tout le reste des Tangérois. Destiné à la communauté juive de l’époque, cet hôpital accueillait également les autres habitants de la ville de confessions aussi bien musulmane que chrétienne. Certes, les anciens juifs tangérois avaient de grandes choses à partager avec leurs concitoyens musulmans, à savoir leurs styles vestimentaires et gastronomiques. «Nous partageons certaines recettes avec une petite différence tel que le couscous que nous servons dans nos habitudes juives sucré et à la cannelle», dit Mme Muyal. Les anciens juifs de Tanger se distinguaient également par leurs anciennes traditions et coutumes. Toutes leurs fêtes aussi bien religieuses que familiales ont été célébrées suivant les rites religieux juifs. D’anciens fours publics de l’ancienne médina ont été réputés pour la cuisson des repas traditionnels du jour du Sabbat notamment la Skhina, la Dafina et l’Orissa. Ils ne désemplissaient pas à cette occasion de plateaux de ces délices gastronomiques tangérois, qui comportaient des inscriptions ou des signes désignant des familles juives. Les noms de ces familles juives sont toujours retenus par les anciens Tangérois. Ce qui affirme cette coexistence qui a toujours régné entre les trois religions monothéistes à Tanger.

Source: aujourdhui.ma

Activité Royale

S.M. le Roi préside la cérémonie de présentation du projet de reconversion de la zone portuaire de Tanger ville, d'un coût global de 6,2 milliards de DH

• Le projet renforcera le positionnement de Tanger comme destination phare du tourisme de croisière et de plaisance en Méditerranée à l'horizon 2016.
• Le trafic visé est de 300.000 touristes en 2016 et 750.000 en 2020.
• La reconversion du site se fera dans le strict respect de l'environnement et de la riche histoire de la Cité du Détroit.

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l'assiste, a présidé, jeudi au port de Tanger, la cérémonie de présentation du projet de reconversion de la zone portuaire de Tanger ville, d'un coût global de 6,2 milliards de dirhams.

A cette occasion, le président-directeur général de la Société d'aménagement pour la reconversion de la zone portuaire de Tanger ville, Abdelouafi Laftit, a présenté devant le Souverain les grandes lignes de ce projet structurant dont la réalisation des différents chantiers se fera d'une façon progressive à partir de mars 2011.

Portant sur une surface globale d'environ 84 hectares de terre-pleins, le projet vise à reconvertir le site en un port de plaisance et de croisière et à renforcer le positionnement touristique et culturel de la ville de Tanger à l'échelle internationale, dans le strict respect de l'environnement. Conformément aux Hautes orientations de S.M. le Roi, que Dieu l'assiste, ce projet permettra d'assurer une reconversion optimale du site à travers la création d'un lieu de vie dans le respect de la riche histoire de Tanger, l'intégration du port dans la cité et la promotion d'un développement respectueux de l'environnement.

Le projet, dont l'achèvement est prévu à fin 2016, a pour principales vocations de réaliser des plates-formes d'accueil portuaires d'envergure et de raffermir le positionnement de la cité en tant que destination touristique et culturelle phare de la Méditerranée.

La future zone portuaire offrira en effet d'importantes infrastructures dédiées à l'accueil des plus grands paquebots de croisière au monde, avec l'aménagement de trois postes à quai dédiés à cette activité, dont le plus grand sera d'une longueur de 360 m. Le trafic visé est de 300.000 touristes en 2016 et 750.000 en 2020.

Elle disposera, à l'horizon de 2016, de l'une des meilleures offres de service de la région grâce à la création d'une méga Marina.
Ces nouvelles installations de plaisance profiteront de l'important déficit de capacité d'accueil en Méditerranée, l'objectif essentiel étant de créer une offre globale de 1.610 anneaux en 2016 et d'atteindre à terme 3.000 anneaux en aménageant d'autres marinas sur la baie de Tanger.

Le projet de reconversion de la zone portuaire de Tanger ville consiste, en outre, en la création d'un nouveau port pour améliorer les conditions de travail des professionnels et contribuer à l'essor de la filière pêche dans la région, sachant que les infrastructures actuelles du port de pêche sont saturées et freinent le développement du secteur.

Le nouveau port offrira quasiment le triple de la capacité des installations actuelles.
De même, il sera procédé à l'aménagement d'un terminal passager fast ferry comprenant trois postes à quai réservés à cette activité et une gare maritime remise à niveau et modernisée.

Plaçant la promotion de l'activité culturelle au rang des priorités, le projet prévoit la création d'un musée de 15.000 m2, sur le Boulevard Mohammed VI, ainsi qu'un palais des congrès de 1.500 places.
La nouvelle zone comprendra différents espaces à même d'accueillir des manifestations culturelles d'envergure, particulièrement un multiplexe cinématographique d'une superficie de 7.000 m2.

L'ambition à terme est d'augmenter de 20 % la capacité hôtelière actuelle de la ville, notamment sur les segments 4 et 5 étoiles. Il s'agit de la réalisation de trois hôtels et des résidences touristiques, implantés harmonieusement sur le site, devant offrir 1.600 lits supplémentaires.

Le projet prévoit également l'aménagement d'espaces publics de grande qualité environnementale sur une superficie de 30 hectares, en programmant quatre places et un parc proposant aux habitants et aux visiteurs de la ville des lieux de promenade à proximité de l'eau.

Le site reconverti sera desservi par un système de téléférique qui permettra une liaison directe entre le centre de la ville, la marina, le nouveau port de pêche et la Kasbah.

Il permettra des visites panoramiques sur la baie, le port et la médina. Avec son débit horaire de 2.800 personnes, le téléférique, système respectueux de l'environnement, sera le meilleur moyen de substitution aux modes de transports classiques.

Le projet prévoit le développement d'espaces de commerce et d'animation, sur une superficie de plancher de 42.000 m2, comprenant des zones commerciales et de restauration, des cafés restaurants et des lieux de services, en plus d'espaces résidentiels et de plateaux de bureaux.

L'aménagement du site se fera dans le respect de l'environnement. Il sera ainsi procédé au redéploiement du sable dragué, à l'occasion de la réalisation du nouveau port de plaisance, aux plages dégarnies de la baie de Tanger.
Le système de végétation du port reconverti sera composé d'espèces correspondant aux caractéristiques bioclimatiques de la région de Tanger.

Par ailleurs, des bâtiments emblématiques de la zone portuaire seront restaurés et reconvertis afin de sauvegarder l'esprit du site. De la même manière, les monuments attenants bénéficieront de travaux de restauration et de mise en valeur.

A l'issue de cette cérémonie, S.M. le Roi Mohammed VI, que Dieu l'assiste, a effectué une visite en voiture de la zone portuaire de Tanger ville, objet du projet.
La Société d'aménagement pour la reconversion de la zone portuaire de Tanger ville est dotée d'un capital de près de 600 millions de DH, dont 225 millions sous forme de contribution de l'Etat, 225 millions du Fonds Hassan II pour le développement économique et social, 75 millions de la commune urbaine de Tanger, 50 millions de l'Agence nationale des ports et 25 millions de l'Agence de promotion et de développement économique et social des provinces et préfectures du Nord.

Sourde: LE MATIN

Tanger: Hausse de 17 pc des nuitées en octobre dernier

Les hôtels de la ville ont totalisé 74.897 nuitées en octobre 2010 contre 64.030 nuitées le même mois de l'année précédente, précise l'Observatoire, ajoutant que depuis le début de l'année 2010, Tanger a connu également une progression de 14 pc des nuitées par rapport à la même période de l'année 2009.

Les hôtels 3, 4 et 5 étoiles cumulent 85 pc des nuitées, ajoute la même source, précisant que ces catégories d'hôtels ont affiché des résultats contrastés, en terme de nuitées en comparaison avec octobre 2009 (+2 pc pour les 3 étoiles, +55 pc pour les 4 étoiles et +23 pc pour les 5 étoiles).

La hausse des nuitées en octobre dernier (+17 pc) s'explique par la croissance des nuitées enregistrée par les résidents (+19 pc) et par les principaux marchés étrangers, surtout français (+22 pc) et allemand (+67 pc).

jeudi 9 décembre 2010

Tanger La ville aux mille chantiers

-Remise à niveau urbaine, reconversion du port…
-Tanger Med véritable locomotive de développement


Tanger serait-elle à l’aube d’une nouvelle ère? Nul ne peut le prédire, mais la ville du détroit semble animée par un vent de relance depuis quelques mois. Sans aucun doute, c’est par la mer que la ville de Tanger voit arriver le développement. C’est le cas du port de Tanger-ville et de sa reconversion dont les travaux devraient être lancés incessamment.
Ce port, appelé à servir de cœur battant pour l’animation et le tourisme de la ville, devrait permettre de faire gagner des positions à Tanger en la projetant parmi les villes côtières les plus en vue de la Méditerranée, à l’image de Malaga au sud de l’Espagne. Le pari sur la croisière et les croisiéristes n’est d’ailleurs pas étranger à cette comparaison, vu que la ville de Malaga dispose d’un des premiers ports de croisière de l’ouest de la Méditerranée. Ce travail en profondeur qui devra accompagner le port concerne aussi le reste de la ville dont la mise à niveau lancée en 2005 continue malgré quelques accidents de parcours. C’est le cas de plusieurs quartiers de la ville qui ont été réaménagés et retravaillés dans une optique plus moderne et conviviale à la fois. La place du 7 Avril, inaugurée il y a quelques années, en est l’exemple le plus impactant avec un embellissement de l’ensemble du périmètre entourant cette place allant jusqu’à Bouarrakia selon une nouvelle conception.
Cette remise à niveau a servi d’attrait pour de grandes enseignes internationales en matière d’hôtellerie. Husa par exemple a repris le Solazur et d’autres devraient suivre dès l’année prochaine. C’est le cas aussi d’un autre investissement de taille qui est en cours avec la reprise du Palais Tazi, à reconvertir en hôtel de luxe pour 450 millions de DH.
Mais, avantagée par rapport à d’autres centres urbains méditerranéens, Tanger dispose d’autres niches de développement. L’industrie et le projet Renault Melloussa en sont l’exemple parfait. Ce projet d’environ 750 millions d’euros (8,250 milliards de DH) dans une phase initiale devrait être porté à 1,1 milliard d’euros lors d’une seconde phase, soit un peu plus de 13 milliards de DH.
Renault Melloussa dont les travaux de construction sont en cours devra entrer en service dès 2012. L’usine produira dans une première phase 170.000 véhicules par an, selon le management de la firme au losange. Dans une deuxième phase, ce volume devrait atteindre les 400.000 unités, soit environ une voiture par minute dont l’essentiel de la production sera destinée aux marchés émergents. Elle devra employer quelque 6.000 personnes de manière directe et assurera la création indirecte de 30.000 emplois supplémentaires, selon Renault. Les premiers effets de cette installation se sont déjà faits sentir avec l’arrivée successive de plusieurs fournisseurs de la firme française dont de grands noms tels Faurecia ou Visteon, entre autres.
Ce développement industriel est accompagné par le succès fulgurant du complexe portuaire TangerMed. Cet ensemble de ports a permis de doter la rive sud du détroit de Gibraltar d’une sérieuse alternative aux ports espagnols, Algésiras en particulier. Le port roulier, inauguré en juillet dernier par le Roi, a démontré la capacité marocaine à s’ériger en référence pour le transport de passagers et de marchandises, au même titre que TangerMed I l’a démontré, quelques années plus tôt pour le cas du transbordement de conteneurs. TangerMed mise actuellement sur l’extension avec un deuxième port de conteneurs dont l’entrée en service effective devrait se faire en 2014. Le projet de construction a déjà été lancé en mai dernier. Il a été attribué en juin 2009 au groupement d’entreprises formé par Besix, Bouygues travaux publics, Bymaro, Saipem et Somagec. La première phase du projet concerne l’ensemble des infrastructures de base du port et la réalisation d’un des deux terminaux à conteneurs du port pour une entrée en service effective du port en 2014. Ce sera un port à conteneurs une fois et demi plus grand que Tanger Med I avec une capacité de 5,2 millions de conteneurs en vitesse de croisière.


Financement
Pour rappel, le plan de financement de Tanger Med II, au titre de la réalisation de la première phase du projet, est assuré d’une part par un apport en fonds propres, réparti à parts égales entre l’Etat et TMSA, et d’autre part par un prêt auquel participe outre la BEI pour 200 millions d’euros, le Fades à hauteur de 1,5 milliard de dirhams. Le tout sera complété par un emprunt obligataire assorti d’une garantie de l’Etat de 2 milliards de DH.
Source l’Economiste

mercredi 8 décembre 2010

Le port de Tanger passe aux croisières

- Les travaux de reconversion devraient démarrer prochainement
- L’infrastructure sera ouverte sur son environnement


Le port de Tanger-ville s’apprête à recevoir son nouvel habillage. Le lancement des travaux de la restructuration des installations de ce port devrait intervenir incessamment, selon des sources proches du dossier. Le projet a été mis sur les rails en février dernier. Le Roi avait alors nommé Abdelouafi Laftit, ancien directeur d’exploitation de ce port, du temps de l’Odep, et premier directeur du CRI de Tanger, en tant que directeur de la toute nouvelle société d’aménagement qui lui sera dédiée. La société avait alors lancé une étude de prospection et de positionnement du port en vue de sa reconversion. Il s’agissait en fait de valider la piste de la transformation du port en tête de pont des croisières en Méditerranée ainsi que de l’opportunité d’en faire un port de loisirs. A en croire certaines sources, l’idée de port de croisière se confirme. En effet, des travaux d’extension de la digue principale devraient être entamés pour pouvoir accueillir plusieurs paquebots de croisière en même temps. Ce travail de réaménagement sera accompagné par un embellissement des infrastructures du port. Ce travail inclut aussi le transfert de toutes les activités de pêche vers un autre quai en cours de préparation afin de les séparer de l’activité loisirs. Les travaux préparatifs ont d’ailleurs déjà démarré l’été dernier avec la démolition de plusieurs espaces dont celui qui était dédié à l’import, ce qui a permis de gagner en visibilité aux différents espaces du port. En effet, ce dernier a vu son entrée totalement réaménagée avec un élargissement des voies d’accès et l’élimination des clôtures et autres murs de protection, même à l’intérieur de l’actuelle enceinte. L’objectif étant d’ouvrir le port sur son environnement. La principale nouveauté est le réaménagement de la voie d’accès au port qui est devenue le prolongement de l’avenue Mohammed VI, la corniche de Tanger.
Il est à signaler que la piste du tourisme de croisière est l’une des plus viables. D’un million de clients au niveau mondial en 1980, ils sont passés aujourd’hui à plus de 15 millions de croisiéristes de par les mers du monde, l’essentiel dans la Méditerranée. Le port dans sa dimension actuelle pourrait recevoir jusqu’à 200.000 croisiéristes par an selon une étude réalisée par l’Odep il y a quelques années. Et ce, juste en procédant à de légères retouches au niveau de la structure du port. Pour certains observateurs, le chiffre du demi-million n’est pas hors de portée dans les prochaines années.
A noter que la ville de Tanger a été pleinement intégrée au projet de reconversion du port. La ville est entrée dans le tour de table avec 75 millions de DH, un apport pris en charge par le ministère de l’Intérieur sous forme de don.

Source l’Economiste