mardi 30 novembre 2010

Renault Tanger usine industriel pilote

Grâce à un partenariat entre le Royaume du Maroc, Renault et Veolia environnement, l'usine de Tanger (dont l'activité doit démarrer début 2012) sera un site industriel à la fois zéro carbone et zéro rejet liquide industriel. Explications.

L’usine Renault de Tanger, dont la production sera dédiée aux véhicules développés à partir de plateforme B0 (plateforme Logan) sur une ligne de production aura au départ une capacité de production annuelle de 170 000 véhicules. A terme, la capacité passera à 400 000 véhicules/an.

Les impacts sur l’environnement de l’usine Renault à Tanger seront réduits à des niveaux jamais atteints pour une usine de carrosserie montage :

les émissions de CO2 seront réduites de 98 %, soit environ 135 000 tonnes de CO2 évitées par an;

aucun rejet d’eaux usées d’origine industrielle ne sera émis dans le milieu naturel et le prélèvement des ressources en eau pour les process industriels sera réduit de 70%.

Ces résultats seront obtenus grâce à des innovations dans les process de fabrication, à l’utilisation d’énergies renouvelables ainsi qu’à une gestion optimisée du cycle de l’eau.

Une usine zéro carbone

"Renault, conscient des enjeux écologiques et économiques mondiaux à relever, s’appuie sur ses deux partenaires et sur son savoir-faire industriel pour apporter à l’usine de Tanger une véritable rupture en termes d’impact de la production automobile sur l’environnement. Ce projet, inédit par son ampleur, est rendu possible dans cette toute nouvelle usine du Groupe où de nombreux process ont pu être repensés. Il s’inscrit dans la politique environnementale de Renault mise en place depuis 1995" Jacques Chauvet, Leader de la région Euromed

Les émissions de CO2 de l’usine de Tanger seront réduites de 98% (par rapport à une usine équivalente d’une production de 400 000 véhicules), ce qui correspond à 135 000 tonnes de CO2 évitées par an, grâce à l'optimisation des consommations d'énergie et l’utilisation des énergies renouvelables. Les quelques tonnes restantes seront compensées soit par l’achat de crédit carbone, soit par la production d’énergie renouvelable in situ.

Première étape: la réduction des consommations du site en énergie thermique. Renault et Veolia Environnement ont travaillé ensemble à la diminution de la consommation du site, et Renault a repensé ses process de peinture, en particulier pour les phases de cuisson. La combinaison de l’utilisation de technologies innovantes et des meilleures pratiques en termes de récupération énergétique au département peinture, consommateur de 70 % de l’énergie thermique de l’usine, a permis une économie d’énergie très significative : les besoins en énergie thermique de l’usine de Tanger seront réduits de 35 % (soit plus de 40 GWh PCI annuel) par rapport à une usine équivalente en capacité de production.

Deuxième étape: une production d’énergie thermique zéro CO2. Veolia Environnement et Renault ont identifié ensemble un système de production d’énergie thermique Zéro CO2. Des chaudières biomasse fourniront l’eau surchauffée (à haute pression) nécessaire, entre autres, aux étuves du process en peinture, ainsi que l’eau chaude alimentant le chauffage des autres process industriels et la ventilation de l’air des bâtiments du site. La chaufferie biomasse brûlera, pour partie, des noyaux d’olives d’origine locale. Le reste du combustible sera constitué dans un premier temps de bois d’eucalyptus importé par bateau d’Europe du Sud, puis d'’ici 4 ans de bois d’eucalyptus en courte rotation cultivé au Maroc.

Une électricité issue des énergies renouvelables. Grâce au développement des énergies renouvelables au Maroc, l’Office National d’Electricité (ONE) du Maroc assurera 100 % des besoins en électricité du site en énergie éolienne, hydraulique…

Une usine zéro rejet liquide industriel

L’usine de Tanger n’émettra aucun rejet industriel liquide et réduira de 70% ses prélèvements en eau pour les process industriels par rapport à une usine équivalente en capacité de production.

Ces résultats sont dus à :

l’optimisation des process industriels permettant de réduire les besoins en eau et de minimiser les rejets correspondants;

l’utilisation de technologies de pointe conçues par Veolia Environnement pour recycler intégralement les effluents industriels. Plusieurs étapes de traitement permettent de transformer les effluents en eau purifiée (déminéralisée).

Cette eau, répondant aux exigences de qualité des process, est ensuite réutilisée pour la fabrication des véhicules. Au total, l’équivalent de 175 piscines olympiques (437 500 m²) ne sera pas prélevé sur le milieu naturel chaque année.

mercredi 24 novembre 2010

Le projet de tunnel sous-marin Tanger

Après 34 ans d’hésitations, le projet de liaison fixe entre les deux rives du Détroit de Gibraltar sera relancé, à l’initiative de l’Union européenne (UE).
Le projet a été présenté mercredi 13 octobre courant à Luxembourg, lors d’une réunion du Conseil d’association Maroc-Union européenne.
Long de 38 kilomètres, le tunnel ferroviaire, qui devrait relier le Maroc à l’Espagne, pourrait voir le jour en 2025.
Le coût estimatif initial du projet de construction de la liaison fixe varie entre 4 et 5 milliards d’euros, à apporter par les deux pays concernés, par l’Union européenne et par des organismes de financement privés.

Rappelons que la campagne de forage offshore pour l’étude géologique du sous- sol marin au niveau du tracé initial de la liaison fixe Afrique- Europe par un tunnel ferroviaire s’est déroulée conformément au programme établi par la Société d’études du détroit de Gibraltar ( SNED-Maroc) et la Société d’études de la communication fixe à travers le détroit de Gibraltar (SECEG-Espagne).

Les travaux menés par ces deux sociétés publiques ont conclu à la faisabilité d’un tunnel d’une quarantaine de kilomètres reliant Tarifa en Espagne à la région de Malabata près de Tanger. Un tronçon de 28 km sera construit sous la mer à une profondeur de 300 m.

La SNED et la SECEG viennent de lancer une étude ciblant la préparation de la 5ème campagne de forages profonds en mer. L’étude vise à fournir aux commanditaires une expertise sur les meilleurs moyens de reconnaissance géologiques de la zone profonde du tracé du tunnel.

Ce projet titanesque prévoit une construction du tunnel ferroviaire en trois phases. Il s’agit en premier lieu du creusement du tronçon sous-marin du tunnel de service comme galerie de reconnaissance et la construction et la mise en service de la première galerie ferroviaire. La troisième phase, prévue à long terme, correspond à la construction de la seconde galerie ferroviaire en fonction de l’évolution du trafic du premier tunnel.

Les deux galeries ferroviaires à voie unique seront conçues dans une forme circulaire avec un diamètre de 7,5m. Centrée entre les deux galeries principales, la galerie de service de sécurité pressurisée est d’une circonférence de 4,8m.

Cette dernière communique entre les deux galeries principales tous les 340 m. La capacité de trafic annuel du tunnel monotube est de 1,6 million de voitures, 500.000 poids lourds, 5 millions de passagers automobilistes et 11 millions de passagers ferroviaires. En phase finale, la capacité du tunnel serait de 50 millions de passagers et 6 millions de véhicules.

Le Comité mixte maroco-espagnol pour la Liaison Fixe à travers le détroit de Gibraltar, organe intergouvernemental chargé de la direction du projet, a tenu plusieurs réunions à Madrid et à Rabat. Au cours de ces réunions, le Comité mixte a examiné le rapport sur l’état d’avancement des d’activités en cours, préparé conjointement par la SNED et la SECEG, et a approuvé les actions à entreprendre.

mercredi 17 novembre 2010

Evolué les prix de l'immobilier dans 7 villes au Maoc

Forte chute du haut standing à Marrakech et Tanger, baisse à Agadir et Fès. A Casablanca et Rabat, la demande maintient les prix.
Dans les autres segments, les prix se sont stabilisés, mais restent élevés pour beaucoup d'acquéreurs potentiels. Le prix des appartements peut atteindre aujourd'hui 30 000 DH par m2.

Après la flambée des années 2005, 2006 et 2007 et une légère correction en 2009, les prix de vente dans l’immobilier semblent se stabiliser en 2010, hormis dans le haut standing où une baisse des prix importante est constatée dans la plupart des grandes villes à l’exception de Casablanca et de Rabat. Notaires, agents immobiliers et banquiers semblent unanimes sur la tendance. Selon le Crédit immobilier et hôtelier (CIH) qui effectue des enquêtes périodiques sur la base des informations récoltées par son réseau, c’est Marrakech qui a été la plus affectée avec un recul de 15 à 20%. L’évolution des prix de vente varie d’un quartier à l’autre. Dans la Palmeraie, ils ont chuté de 30 à 40%. A Guéliz, le m2 se vend entre 15 000 et 19 000 DH, soit 20% à 30% moins cher que l’année dernière. Dans le même temps, dans un autre quartier chic (l’Hivernage), les prix se négocient entre 18 000 et 23 000 DH le m2, soit quasiment le même que celui pratiqué une année auparavant. La rareté du foncier dans ce quartier huppé de la ville ocre et l’offre d’une qualité supérieure expliquent le maintien des prix à des niveaux élevés. Mais de manière globale, Marrakech connaît une décrue des prix. Se fiant à la croissance phénoménale et non moins exagérée du secteur, les promoteurs ont acheté les terrains, durant les trois années prospères (2005, 2006 et 2007), à des prix extrêmement élevés convaincus qu’ils pourraient facilement se rattraper en répercutant le surcoût sur les prix de vente. Résultat : la ville s’est retrouvée avec des programmes difficiles à vendre. Aucun chiffre n’est divulgué à ce propos. Mais de l’avis des promoteurs, le volume des invendus est très important à tel point que les banques ferment le robinet du crédit aux projets de haut standing. «Les banquiers deviennent très regardants sur les projets car ils savent que la ville dispose d’un stock considérable», confie le représentant d’un grand opérateur privé qui a du mal à commercialiser des projets de haut standing lancés dans la ville ocre, il y a quatre ans. La situation risque de se généraliser pour toucher aussi le social. «90 000 logements sociaux sont autorisés jusqu’à présent alors que la demande sur ce segment est de 11 000 unités par an» , souligne Rachid Jamaï, du groupe éponyme. Si les opérateurs décident tous de lancer les travaux de construction, on se retrouvera dans le même scénario vécu par le haut standing avec une offre abondante et une demande rare.

Des baisses qui vont jusqu'à 15% à Tanger et 10% à Agadir et Fès

Deuxième ville touchée : Tanger, qui a connu, à l’instar de Marrakech, un boom de l’immobilier haut standing. Les prix y ont régressé en général de 10 à 15%. Et la variation change également d’un quartier à l’autre. La zone de Malabata n’a pratiquement pas perdu de son attrait et les prix y sont toujours aussi élevés qu’à Rabat et Casablanca avec une moyenne allant de 18 000 à 22 000 DH le m2. Dans les quartiers Administratif et de la Plage on enregistre par contre un repli qui peut aller jusqu’à 25%.

Eu égard à la morosité, de grands projets sont en stand-by tel le programme Tinja de Emaar. L’opérateur émirati, qui a déjà entamé la commercialisation de son produit, a dû arrêter les travaux fin 2009 après une série de désistements. Un autre projet grandiose, Royal Resort Cap Malabata, du fonds d’investissement bahreini Golf finance House, devait être inauguré fin 2008 ou au plus tard début 2009. A ce jour, il n’a pas encore entamé les travaux de construction. «On ne voit plus l’engouement des investisseurs particuliers pour ce genre de logements comme avant», indique William Simoncelli, DG de l’agence Carré Immobilier. Dans cette période d’incertitudes, la plupart ont repoussé leurs actes d’achat en attendant d’y voir plus clair. Résultat : le volume des transactions a considérablement chuté. Il est, selon les estimations des notaires et promoteurs immobiliers, de 60% dans le segment du haut standing à Marrakech et de 40% à Tanger.

Une autre ville touristique a souffert de la dépendance d’une clientèle étrangère conjuguée à la faiblesse du pouvoir d’achat de sa population : Agadir. Les prix de vente du haut standing y ont chuté de 7 à 10%, selon les enquêtes du CIH, sachant que les produits dans ce segment ne sont pas abondants dans cette ville puisque concentrés uniquement dans le centre où le m2 est commercialisé entre 17 000 et 22 000 DH. Quant à Fès, le recul des prix a été moins important (de 5 à 10%). Encore faut-il préciser que la qualification du haut standing dans cette ville est de qualité inférieure. En atteste d’ailleurs la valeur qui ne dépasse pas les 12 000 DH/m2 dans le meilleur des cas et essentiellement dans le centre-ville.

A Casablanca et Rabat, aucun segment ne connaît de baisse

A Rabat et Casablanca où de légères baisses ont été concédées en 2009 (entre 5 et 10%), tout se porte assez bien. Les ventes se poursuivent même si leur cadence a baissé. «Il y a quelque temps, on vendait le produit avant même l’ouverture du chantier. Aujourd’hui, on vend une moyenne de 50% du programme dans les mois qui suivent la réception du permis d’habiter», constate Youssef Iben Mansour, président de la Fédération nationale de la promotion immobilière (FNPI).

Malgré tout, les prix de vente n’ont pas été impactés. A Casablanca, les appartements haut de gamme sont commercialisés entre 15 000 et 30 000 DH le m2. Le record revient à la Marina où le m2 se négocie entre 20 000 et 30 000 DH. Le quartier Racine au Maarif reste également parmi les zones les plus chers au Maroc avec des prix oscillant entre 18 000 et 25 000 DH le m2. Le même constat est observé à Rabat qui souffre d’une rareté du foncier dans tous les segments. «La ville est située dans un espace fermé sur une superficie limitée dans les différents côtés par la ceinture verte, l’Océan et le fleuve et les possibilités d’extension sont quasiment nulles», souligne Me Abdelmajid Bargach, notaire installé dans la capitale. Le prix du m2 haut standing approche en moyenne les 22 000 DH. Il est en légère hausse, notamment dans le Haut Agdal où il pourrait grimper à 24 000 DH, selon des notaires de la ville. Quant aux appartements haut de gamme du projet Bab Al Bahr, ils sont proposés entre 25 000 à 29 000 DH le m2. Et ce n’est pas la demande qui manque pour ce genre de produit, précise un professionnel. Même le quartier Hassan qui, il y a quelques années, avait perdu de son attrait, a retrouvé la cote, avec des prix allant de 15 000 à 20 000 DH/m2.

Le bon standing (moyen standing supérieur) atteint également à Rabat des prix aussi importants : 13 000 à 16 000 DH le m2 à Hay Riad et 12 000 à 15 000 à Agdal. Mais c’est Casablanca qui enregistre le record des prix des appartements de bon standing : de 15 000 à 20 000 DH le m2. Au quartier Palmiers, il est de 14 000 à 16 000 le m2.

En réalité et hormis la question de la rareté du foncier, les prix de l’immobilier se sont maintenus à Casablanca et Rabat en raison du fait que l’offre a été dimensionnée pour une clientèle nationale contrairement à Tanger, Marrakech et Agadir. A cela s’ajoute un facteur de taille : le niveau de vie de la population relativement élevé dans ces deux villes notamment par rapport à celui des autres villes. «Il existe à Casablanca et Rabat une clientèle qui est moins sensible au prix qu’à la qualité du produit et qui est prête à débourser le prix fort pour avoir des prestations de haut niveau», souligne M. Iben Mansour. Seul bémol, selon les professionnels, «l’inadéquation de l’offre et de la demande» . Autrement dit, le peu de biens disponibles actuellement est classé dans le segment du haut standing et proposé à des prix inaccessibles pour bien des couples de cadres. Aujourd’hui, il faut débourser au moins 1,7 MDH pour avoir un 100 m2 dans certaines zones. Beaucoup d’acquéreurs potentiels sont bloqués par le phénomène du noir qui reste persistant. «Si on met sur le marché 1 000 appartements à Casablanca ou à Rabat à un MDH, ils se vendront en une seule journée», estime M. Jamaï.

Ameublement et honoraires du notaire pris en charge par les promoteurs…

En attendant, les promoteurs s’emploient à liquider les stocks. Et pour cela, ils recourent à des offres promotionnelles pour attirer les clients, principalement à Marrakech et à Tanger. Certains offrent l’ameublement de l’appartement et d’autres les frais du notaire. Parfois, on essaye de séduire le client par une finition de meilleur standing. Des opérateurs proposent le service «après-vente» de la gestion locative pour assurer au client une rentabilité de l’investissement.

Ces promotions ne concernent plus uniquement les queues de programme (les appartements au rez-de-chaussée ou les logements peu ensoleillés...). C’est pourquoi, comme le suggère Hamid Faridi, consultant en marketing immobilier, «c’est le moment d’acheter». D’autant que les prix peuvent être négociés. «On peut décrocher 20% de réduction sur le prix de vente», confie un autre professionnel. On peut négocier… sauf à Rabat et Casablanca.

Interprétation : Comment évaluer les prix

Il y a toujours une différence entre les prix annoncés officiellement par les banques, les promoteurs immobiliers ou par l'indice de Bank Al-Maghrib et la Conservation foncière, et ceux pratiqués réellement sur le marché. Souvent, les promoteurs déclarent à leurs banques un prix minoré de 10 à 15%. Il en est de même pour les transactions réalisées entre les vendeurs et acheteurs où la part du noir représente le même pourcentage si ce n'est plus dans certains cas. L'objectif de ce phénomène qui est monnaie courante dans les actes de vente de l'immobilier est de payer moins d'impôts. Pour approcher la véracité des prix sur le marché, il est judicieux de les majorer de 10 à 15%. Le problème de la classification des segments de logements pose également problème. Jusqu'à présent, la définition exacte des standings n'est pas encore arrêtée. Le haut standing, par exemple, englobe un champ très vaste. On retrouve ainsi des logements moyennement finis qui portent la même qualification au même titre que d'autres ayant une finition supérieure. La même distorsion est observée dans les segments du moyen et le bon standing

mercredi 3 novembre 2010

Tanger Top 10 des villes à visiter en 2011

Lonely Planet, l'un des premiers éditeurs mondiaux de guides de voyage a publié son classement, le top 10 des meilleures destinations touristiques pour l’année 2011 (pays, région d’un pays et ville). Le Maroc ne fait pas parti des 10 pays comme c’était le cas dans le classement 2010, il est parvenu tout de même à aligner la capitale du Détroit, Tanger, parmi les 10 villes touristiques à visiter en 2011.

Chaque année Lonely Planet publie son guide de voyage dénommé « Lonely Planet’s Best Travel ». Pour l’année prochaine, les 10 pays à visiter sont respectivement l’Albanie, le Brésil, le Cap-Vert, le Panama, la Bulgarie, la République de Vanuatu, l’Italie, la Tanzanie, la Syrie et le Japon.

Quant aux villes les plus « branchées », Tanger s’est classée 2e entre New-York et Tel-Aviv. « De par sa position extraordinaire, perchée sur le pointe nord-ouest de l'Afrique, Tanger est tournée vers l'Europe et vers Afrique », a fait remarquer Lonely Planet. La capitale du Detroit est décrite comme une ville avec une « communauté artistique dynamique, des bâtiments rénovés, des grands magasins et de nouveaux restaurants chics ».

Les autres villes de ce top 10 sont Wellington (capitale de la Nouvelle-Zélande) Valence (Espagne), Iquitos (dans l’Amazonie péruvienne), Gand (Belgique), Delhi (Inde), Newcastle (Angleterre) et Chiang Mai, la deuxième plus grande ville de Thaïlande.

Enfin, concernant les régions, Lonely Planet a recommandé surtout le Sinaï en Egypte, suivi de l’Istrie (Croatie), les îles Marquises en Polynésie française et la Cappadoce en Turquie.

Dans le Top 10 des destinations du Lonely Planet 2010, le Maroc avait occupé la 5e place des pays (seul sur le continent) alors qu’aucune ville ni région située en Afrique n’a été retenue.