mardi 20 juillet 2010

Vers une politique d'urbanisme écologique?

Le traumatisme environnemental généré par les programmes immobiliers trop denses, trop mal construits, trop chers, trop éloignés des aspirations des acquéreurs, trop destructeurs de la nature et des paysages, trop exclusivement tournés vers la spéculation, trop méprisants à l’égard de Tanger et du potentiel extraordinaire que cette ville propose, se traduit aujourd’hui par un gel des autorisations sur des zones à vocation d’habitat.

Nous comprenons les raisons de cette position

Le promoteur est roi , l’ architecte un sujet réduit à un rôle de simple exécutant chargé de copier le voisin qui lui-même en son temps n’avait d’autre instruction que de copier son voisin, qui lui-même…. Monotonie absolue qui perpétue indéfiniment les mêmes erreurs, les mêmes aberrations, les mêmes outrages… Tanger : l’un des plus beaux sites du monde aujourd’hui souillé par des projets sans envergure, sans imagination, sans respect…

Propos excessifs sans doute, mais la colère de ceux qui aiment cette ville grandit de jour en jour car chaque jour on nous prive d’arguments pour attirer investisseurs, résidents, touristes. . Ceux qui soutiennent quotidiennement dans leur métier la politique régionale de sa Majesté de développement industriel et touristique, sont mis à mal par ce qu’on leur montre, par ce qu’on leur dit, par ce qu’on leur propose.

Plutôt que de passer d’un excès (autorisation de construire des programmes destructeurs d’environnement) à un autre (interdiction de tout programme quelle que soit sa nature), les acteurs que nous sommes souhaitent inviter les autorités à réfléchir à l’instauration d’une politique urbanistique globale de mise en valeur de l’environnement.

Davantage que les interdictions systématiques, les autorités pourraient faire la promotion de programmes environnementaux. La politique consistant à abandonner des centaines d’hectares à vocation d’habitation aux ronces et aux mauvaises herbes prendra fin un jour. Et ce jour là les mêmes programmes dénoncés dans les lignes précédentes resurgiront pour reprendre la démarche de destruction méthodique et systématique de l’un des sites les plus magnifiques du monde.

Les friches sont toujours une solution provisoire qui prend son terme selon les cas après des incendies ravageurs, après de nouvelles nominations, après un revirement…

Concevons aujourd’hui une politique d’urbanisme sur certains sites avec un cahier des charges drastique :

Des maisons environnementales destinées à produire de l’électricité d’origine solaire connectés au réseau capables non seulement de satisfaire aux besoins de consommation de ses habitants mais aussi de revendre le surplus et participer ainsi à l’effort national de développement des énergies renouvelables. Le Maroc n’a pas de pétrole, mais il a du soleil.

Prendre en considération des programmes respectant des COS de 7% avec exclusivement des maisons de plain-pied, autonomes en énergie et transformant des surfaces en friches en véritables parcs entretenus.

En termes d’environnement, il s’agirait d’une mise en valeur de la nature

En termes de communication, prescripteurs & médias ne manqueront pas de soutenir une politique marquée par l’intelligence et le pragmatisme.

En termes de marketing : les clients et notamment la clientèle européenne pourra enfin trouver ce qu’elle cherche et qui fait tant défaut à cette ville : des maisons individuelles à taille humaine, entourées d’un jardin individuel. C’est le cœur de la demande. C’est le cœur de l’insatisfaction. C’est le cœur des abandons de projet d’établissement résidentiel…

Pour nous joindre :

NREA Agence immobilière à Tanger
183 Av du Prince Héritier, 90 000 - Tanger, Maroc
info@immonrea.com
Tel: 00 212 (0) 6 62 27 86 72 / 00 212 (0) 5 39 94 69 37
Tel France 01 79 99 40 23
www.immonrea.com
www.immobilier-maroc-tanger.com
www.immobilier-tanger-prestige.com
www.RiadTanger.com
www.commerce-tanger.com
www.location-tanger-maroc.com

mercredi 7 juillet 2010

La loi sur l’immobilier touristique

Pourtant promulguée dès 2008, la nouvelle loi marocaine sur l’Immobilier locatif à vocation touristique (ILVT) ne sera réellement appliquée, avec tous ses décrets, qu’à la fin de l’année 2010. Cette loi vise à augmenter, dans les dix prochaines années, la capacité d’accueil du Royaume, notamment pour le tourisme interne, en encadrant le développement de l’offre immobilière touristique et en encourageant l’investissement dans les secteurs de l’immobilier et du tourisme.

Une société de gestion, intermédiaire entre le promoteur et le touriste

Concrètement, il s’agit de fixer un cadre législatif plus propice au développement de l’offre locative à vocation touristique. A l’image du modèle espagnol, le concept des Résidences immobilières de promotion touristiques (RIPT) permettra, dès la fin 2010, à un acquéreur de jouir de son bien immobilier pendant une période donnée. Et ce bien sera confié à une société de gestion qui en assurera l’ameublement, l’entretien, et la location. Cette société gestionnaire fera office d’interface entre le promoteur, l’acquéreur et le touriste. Une formule simple avec une législation clarifiée, qui définit les relations entre les différents partenaires et règle plusieurs soucis techniques. « Le succès de la destination Espagne auprès des touristes marocains s’explique par ce type d’offre (…) [qui ] correspond parfaitement aux attentes et aux habitudes des touristes nationaux », explique Ali Ghannam, président de la Fédération nationale de l’Industrie hôtelière (FNIH), interrogé par l’Economiste. Autre avantage, cette formule va permettre de reconvertir un stock important de l’offre immobilière en capacité litière supplémentaire, tout en attirant d’importants investissements avec l’arrivée d’opérateurs internationaux.

Des incitations fiscales plus adaptées

Aujourd’hui, la loi sur l’Immobilier locatif à vocation touristique (ILVT) s’appuie encore sur la loi de la copropriété, qui n’est pas adaptée à ce type d’offre. De même, l’abattement forfaitaire de 40 % prévu par les articles 64 et 65, ne concerne pas les entreprises gestionnaires des résidences immobilières à vocation touristiques, assujetties à la taxe professionnelle. Les acteurs de l'immobilier touristique au Maroc attendent donc avec impatience les nouvelles incitations fiscales, plus adaptées, qui seront définies par la nouvelle loi.