Année de la biodiversité, décennie des Nations Unies pour l’éducation au service du développement durable, l’environnement est plus que jamais au cœur des préoccupations. Mais comment sensibiliser à la préservation du littoral, notamment face aux pressions de l’urbanisation et du tourisme ? Tel était l’objet d’une conférence internationale qui s’est déroulée samedi à Tanger.
Le rôle de l’éducation et de la sensibilisation dans la gestion durable du littoral a occupé le centre des débats samedi à l’hôtel de ville de Tanger. Organisée par la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’environnement sous l’égide de l’Unesco, une conférence internationale a réuni de nombreux experts issus d’organismes étrangers comme la Fondation Clinton pour l’initiative du climat et l’Union internationale pour la conservation de la nature, mais aussi marocains tels l’Institut national de la recherche halieutique ou l’Association des enseignants des sciences de la vie et de la terre.
Les intervenants se sont entre autres penchés sur le problème de la biodiversité des zones côtières face à l’urbanisation galopante et au développement du tourisme. Avec ses 3.500 kilomètres de côtes à la fois sur la Méditerranée et l’Atlantique, et le tiers de sa population vivant en bord de mer, le Maroc est en effet pleinement touché par le phénomène mondial de littoralisation.
“Le Royaume fait face à plusieurs défis: la pêche, l’urbanisation, la pollution, l’extraction de sable, la menace de différentes espèces comme les coraux et les phoques moines... Malgré tout, les retombées économiques du tourisme et de la pêche demeurent très importantes”, a souligné Bruno Pouezat, coordonnateur au Pnud. Et de faire quelques recommandations afin de préserver le littoral marocain: “le renforcement de la législation, le développement de partenariats avec les secteurs du tourisme et de l’immobilier, l’élaboration de plan de gestion des sites d’intérêt écologique, etc.”.
Face aux problèmes d’extraction du sable, la parole a aussi été donnée aux industriels. “Le Maroc se construit plus vite que jamais. Pour cela, on a besoin du sable comme on a besoin du béton”, a assuré Hassan Jai, président de l’Association des professionnels du sable.
“Néanmoins, dans un cadre de développement durable, nous nous engageons à utiliser de plus en plus du sable de dragage et de concassage à la place du sable prélevé des dunes.” Hassan Jai, président de l’Association des professionnels du sable.
Cette problématique de protection des côtes face à l’urbanisation et au tourisme n’a pas été sans faire réagir le public, citant en particulier les cas de Saïdia et de l’embouchure de la vallée du Drâa. “La difficulté est de concilier développement et environnement. Il n’y a aucun projet qui n’ait un impact négatif. Tout n’est qu’une question d’arbitrage: il s’agit alors de n’être ni libéral à tout crin, ni intégriste écolo”, a conclu Abdeladim Ihafi, Haut commissaire aux Eaux et forêts et à la lutte contre la désertification.
Le rôle de l’éducation et de la sensibilisation dans la gestion durable du littoral a occupé le centre des débats samedi à l’hôtel de ville de Tanger. Organisée par la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’environnement sous l’égide de l’Unesco, une conférence internationale a réuni de nombreux experts issus d’organismes étrangers comme la Fondation Clinton pour l’initiative du climat et l’Union internationale pour la conservation de la nature, mais aussi marocains tels l’Institut national de la recherche halieutique ou l’Association des enseignants des sciences de la vie et de la terre.
Les intervenants se sont entre autres penchés sur le problème de la biodiversité des zones côtières face à l’urbanisation galopante et au développement du tourisme. Avec ses 3.500 kilomètres de côtes à la fois sur la Méditerranée et l’Atlantique, et le tiers de sa population vivant en bord de mer, le Maroc est en effet pleinement touché par le phénomène mondial de littoralisation.
“Le Royaume fait face à plusieurs défis: la pêche, l’urbanisation, la pollution, l’extraction de sable, la menace de différentes espèces comme les coraux et les phoques moines... Malgré tout, les retombées économiques du tourisme et de la pêche demeurent très importantes”, a souligné Bruno Pouezat, coordonnateur au Pnud. Et de faire quelques recommandations afin de préserver le littoral marocain: “le renforcement de la législation, le développement de partenariats avec les secteurs du tourisme et de l’immobilier, l’élaboration de plan de gestion des sites d’intérêt écologique, etc.”.
Face aux problèmes d’extraction du sable, la parole a aussi été donnée aux industriels. “Le Maroc se construit plus vite que jamais. Pour cela, on a besoin du sable comme on a besoin du béton”, a assuré Hassan Jai, président de l’Association des professionnels du sable.
“Néanmoins, dans un cadre de développement durable, nous nous engageons à utiliser de plus en plus du sable de dragage et de concassage à la place du sable prélevé des dunes.” Hassan Jai, président de l’Association des professionnels du sable.
Cette problématique de protection des côtes face à l’urbanisation et au tourisme n’a pas été sans faire réagir le public, citant en particulier les cas de Saïdia et de l’embouchure de la vallée du Drâa. “La difficulté est de concilier développement et environnement. Il n’y a aucun projet qui n’ait un impact négatif. Tout n’est qu’une question d’arbitrage: il s’agit alors de n’être ni libéral à tout crin, ni intégriste écolo”, a conclu Abdeladim Ihafi, Haut commissaire aux Eaux et forêts et à la lutte contre la désertification.
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